Les cimetières sont des lieux de recueillement qu’il importe d’adapter avec soin aux impératifs de notre temps. L’édition de la revue Heimatschutz/Patrimoine qui vient de sortir montre comment préserver et développer avec respect ce patrimoine culturel. Pour atteindre ce but, il est indispensable d’établir un inventaire fédéral contraignant.
L’édition 3/2019 de la revue bilingue Heimatschutz/ Patrimoine consacrée aux «cimetières et pratiques funéraires» propose plusieurs contributions sur cette thématique.
- Chaque tombe est un monument: Dans son interview, Lambrini Koutoussaki, d’ICOMOS Suisse, explique pourquoi il est important de dresser un inventaire des cimetières historiques et comment les pratiques funéraires se sont rapidement modifiées.
- La Modernité radicale de l’après-guerre: S’appuyant sur l’exemple du cimetière d’Eichbühl de Zurich-Altstetten, Daniela Saxer donne un aperçu de de l’après-guerre lorsque l’on déplaçait, par manque de place, les cimetières à la périphérie.
- Ne pas marquer la solennité de la mort: Christian Bischoff nous fait découvrir la chapelle et le crématorium du cimetière des Rois à Genève construit dans les années 1950 dans des circonstances exceptionnelles.
- Un lieu de beauté tranquille chargé d’histoire: Brigitte Moser nous plonge dans le passé du cimetière Saint-Michel de Zoug dont l’origine remonte au Haut Moyen-Âge et qui a été adapté avec soin aux besoins de chaque nouvelle génération.
Autres thématiques traitées: la double initiative Biodiversité et Paysage, le Prix Wakker 2019 pour la ville de Langenthal, la rénovation du débarcadère de Meili à Lucerne et l’architecte Kurt Aellen et le quartier Merzenacker de Berne.
Pour tout renseignement et information complémentaire:
Peter Egli, rédacteur, tél. 044 254 57 00